Il est comme ces fleuves étourdissants
Qui se nourrissent
De la chair tranquille des ruisseaux
Il est comme ces fleuves étourdissants
Qui se nourrissent
De la chair tranquille des ruisseaux
Le ventre ceint d’une spirale,
Le cœur déployé dans ma poitrine aimée
Je me suis élancé
Vers l’incertain
L’espace infini constellé des passions des hommes, à fleur de poitrine, à un souffle de vous…
J’ai oublié le fleuve
La lumière
Me désaltère
Malgré moi
La joie est pour moi ce combat que je mène chaque jour. Tantôt je suis l’homme qui désespère de chasser de son souffle les nuages infinis. Tantôt je suis le soleil.
Tantôt soleil
Tantôt nuage
Tantôt la main
Tantôt la page