Myriades

  • Net ‘affole pasDétends toi dans l’ombre tendreDe la présence amieCesse de fréquenterCe soleil aux arrières pensées de corbeau d’automneTout va bien se passerQui s’est déjà produit.

  • Deux oiseaux sauvages jouantet la tendresse du ventdessinant la chair de ton brasentre mes doigts aimants.

  • Demain, Vous serez les témoins, De ce qu’aura été……

  • Le ventre ceint d’une spirale, Le cœur déployé dans ma poitrine aimée Je me suis élancé Vers l’incertain

  • C’est neuf C’est non encore Non en corps

  • Faire des oasisDe mes propres désertsEt de mes tourmentsUn poudroiement d’arômesDans le ciel de l’été.

  • Je suis l’exact point de convergencedes forces sacralesEt des faiblesses humaines. Le résiduel s’est paré d’une teinte obsolète. L’avenir aspire Comme le vent repousseLa chasse anxieuseDes grands taons énervés Le cynique :« Sans doute aurait-je recueilli plus de liqueurSi je n’avais moi-même percé mon auge sacrée,Transpercé des flèches capricieuses de mes colères anciennes.A force de me débattre,…

  • Il y a deux soleils dans mon cielA jamais inenvisagés Deux soleils séparés du départ Du vide et du temps infinisde l’univers informé

  • Voici le temps de la danse consciente, Du chant conscient, De l’expression de la vibration sans outil De la fin de l’outil…

  • Les rives du tempsNe s’arriment nulle partSeule la source est sueSeule la source est sûre.

  • Un lac immense et sans objet Parcouru des frissons de l’éternité immobile La fin des saisons des pluies sèches La JOIE

  • Tu veux sauver le monde ? Quel monde veux-tu sauver ? De quel monde parles-tu ? Du tien, sûrement, mais pas du mien. Le monde n’a pas besoin que tu le sauves, Mais a besoin d’être sauvé de toi… Agis !

  • Pourrais-tu au moins Nourrir ta trace Faire l’effort d’organiser l’espace sans toi Hypothétique rémanence des êtres Le vide qui se dit N’est pas le vide

  • Tu as dû vivre Aux époques des faubourgs Et dévorer le cœur De jeunes anarchistes Pour conserver Tant de pointes cruelles Comme des essaims De guêpes énervées et serviles Piquant à l’aveugle.

  • Tu avais envie de lumière Tu n’as trouvé que l’absence Où est ton point d’appui ?