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Tu veux sauver le monde ? Quel monde veux-tu sauver ? De quel monde parles-tu ? Du tien, sûrement, mais pas du mien. Le monde n’a pas besoin que tu le sauves, Mais a besoin d’être sauvé de toi… Agis !
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Pourrais-tu au moins Nourrir ta trace Faire l’effort d’organiser l’espace sans toi Hypothétique rémanence des êtres Le vide qui se dit N’est pas le vide
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Des myriades d’étoiles brillent dans le ciel de nos vies. Des expériences qui nous touchent, émeuvent, enseignent, enrichissent, questionnent, émerveillent, transforment…Simples et belles, fruits du rien ou du tout, de l’instant ou du moment, Parfois fruits de nos efforts pour tendre vers la lumière, de nos abandons et acceptations, d’une spontanéité retrouvée, de nos inspirations,…
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Tu as dû vivre Aux époques des faubourgs Et dévorer le cœur De jeunes anarchistes Pour conserver Tant de pointes cruelles Comme des essaims De guêpes énervées et serviles Piquant à l’aveugle.
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Tu avais envie de lumière Tu n’as trouvé que l’absence Où est ton point d’appui ?
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Revoila mes pensées qui sursautent Comme des oiseaux effarouchés Mon cœur ! En quoi n’es-tu pas posé Dans le silence de cette nuit ?
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Et cette Terre me dit : « Enfant, je te retrouve enfin »
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Mais d’où veux-tu repartir ? Tu n’es même pas encore entré ! Passe le seuil, offrande te sera faite de ton autonomie, de ton libre-arbitre, et même… de tes possibles fuites.
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Ton rire célèbre l’éphémère Je n’ai jamais voulu Quitter ce monde.
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Le ciel nu Carressait Mes épaules chargées d’orages
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Peur, colère Cœur polaire
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Soleil rayonnant ! Pourquoi s’obstiner A demander ?
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Je ne suis pasCelui qui attend Je ne suis pasCelui qui est attendu Je ne suis pasLe voyageur du désertDont la soif s’abreuveAu souvenirDe l’eau perdue, Je ne suis pasLes dunes,Ni le désert,Ni même la soif,Ni même l’eau. Photo : Crédits : Hannes Thirion – stock.adobe.com
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Mon souffle est retenu Au fil de soie De ton absence Au fil de toi De ta présence
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Même les mouvement de mes yeux Ne m’appartiennent pas. Feurs sans pétales.