Les flots de la vie
ne s’attachent nulle part
Seule la source est sûre
Seule la source est sue
Les flots de la vie
ne s’attachent nulle part
Seule la source est sûre
Seule la source est sue
Et la Conscience demande :
« où est ton point d’appui ? »
Et la Conscience dit :
« tu t’enchaînes là-même où tu croyais te libérer »
« pour fuir le bourreau, tu épouses son ombre »
Maman,
Qui pourra me réapprendre
Que c’est ton regard que je croise ?
Qui pourra m’apprendre
Que c’est ton regard que je recroise ?
Même la source
Provient de quelque chose
Au plus profond encore
Jusqu’à ce qu’il ne reste rien.
Pas une idée
Pas un souffle
Pas un être
Pas une âme
Pas un Dieu
Rien que la vie
Elle-même.
Même les mouvement de mes yeux
Ne m’appartiennent pas.
Feurs sans pétales.
Des guerriers
Et des guerrières
Sans cible,
Voilà qui nous sommes !
Le ciel nu
Carressait
Mes épaules chargées d’orages
L’appel de la colline
en un matin d’été ;
Ce n’est pas d’eau
Dont cette terre a soif
Mais du nouveau langage des émotions
Et cette Terre me dit :
« Enfant, je te retrouve enfin »