En cet instant précis
Quelque chose s’est fendu
En mon ordre établi
Ta lumière fait taire le silence
Pour un silence plus grand encore
L’éclat de ton regard
Ordonne le chaos
Apaise les grands orages
La caresse de ta bouche
Suspend mon souffle
A sa voûte céleste
Ourlée d’un rouge sanguin
Et ton corps
D’un seul geste
Ouvre une immensité
Rayonnante et sonore
Telle es-tu
Couvrant d’éternité
Mes épaules bénies
Comme un châle bleuté
Tacheté d’infini.
