août 2012

  • J’ai connu un silencedur comme une améthystesur les murs blancs ruisselants d’ombre,dans le recueillement des saints.Dehors, la poussière du monde. J’ai connu une ligne pure,coupure,incision,dans l’étoffe du temps,mélodie d’un violon. J’ai dû parcourirla garrigue pierreuse,les sabots de mon chevalfaisaient crisser le thym,la sauge, le romarin,et soulevaient des nuéesd’habitants invisibles. J’étais bien sous le ciel,il me…

    Lire.