Devant la fenêtre ouverte de ma chambre, de l’autre côté de la vallée, la montagne accroche en son sommet une collerette de nuages gris gorgés d’eau. Des cris d’oiseaux majestueux résonnent dans les cîmes de cet air frais du soir, dont l’orage de l’après-midi n’a pas exsudé tout le précieux liquide.
Ce soir, devant cette fenêtre, je vais réécouter Lucile. J’ai fait sa connaissance au volant de ma voiture, qui me conduisait ici, en Haute Savoie. Moi qui écoute rarement France Culture, je suis tombé sur une émission qui parlait d’elle.
S’il vous plaît, offrez une parcelle de votre temps à Lucile Vialard.
Elle tenait un blog à cette adresse :
http://billedeclown.eklablog.com
et un nouveau ici :
http://passeursdesilence.wordpress.com.
Peut-être serez-vous comme je l’ai été touché, émerveillé, bouleversé par cette jeune fille de 16 ans qui nous offre avec une simplicité désarmante une éblouissante leçon de sagesse, de partage et de joie de vivre. En l’entendant, des larmes d’émotion coulaient sur mon visage, tandis que je lui adressais intérieurement ces paroles de gratitude: merci de tout mon cœur, de toute mon âme, Lucile, d’exister et d’être, telle que tu es.
Ta leçon de vie, Lucile, je l’ai retrouvée transcrite dans un de tes poèmes : prends ta place et donne ta lumière.
“Et un jour, tu croises quelqu’un qui est comme une voix dans toi, et qui te dit : Lucile, Lucile, tu n’es pas enfermée, tu peux voler. Regarde, vole !”
Crédit photo : La compagnie d’A…!