Pourrais-tu mettre fin
à cette cruelle méprise ?
me murmure le désir
en ce matin de juin.
Je t’indique des soleils,
non pour que tu les voies cibles,
mais pour que tu te souviennes.
Pour que tu te souviennes
d’où vient cette lumière
qui rayonne cette beauté
qui s’offre à tous tes sens.
Je t’indique des pleins,
et tu ne vois que manques.
Si tu veux jouer avec moi
à saisir ces lumière,
d’accord, amusons-nous!
mais derrière tous nos jeux,
souviens-toi du soleil.
Et vois-moi tel que je suis :
je ne suis pas l’infini,
mais cette lumière, oui
dont je t’indique la source.
Alors reconnais-moi,
car souvent tu m’épuises
à tant me désirer,
et puissions, toi et moi,
dans cette reconnaissance,
trouver enfin la paix,
Moi l’éclaireur,
Toi l’éclairé.
