2012

  • AINSI T’AI-JE VUE2012Une carmélite cannibaleRougeoyant des feuxD’une très ancienne revancheAu goût de sable ensanglantéDe probables arènesUne captieuse fleurissantDe mille gerbes odorantesAux couleurs irréellesLes pas de tes semblablesUne lionne alanguieRepue et contentéeÀ l’ombre fraîcheD’un arbre mâle souverainUne déesse fertileEnfantant sans cesseLe réconfort des hommesCollier de colibris de pourpreJeté sur tes épaulesUne brise de merSouffle chaud et…

  • Le ventre ceint d’une spirale, Le cœur déployé dans ma poitrine aimée Je me suis élancé Vers l’incertain

  • Après ‘Nos enfants nous accuseront’, le nouveau film de Jean-Paul Jaud est consacré à Severn Suzuki. Si vous ne connaissez pas cette personne, regardez ce qui suit. Lien : http://www.severn-lefilm.com/ Severn Suzuki En 1992, alors âgée de 12 ans, Severn Suzuki et ses camarades de classe ont réuni des fonds pour assister au Sommet de…

  • Le vide laissé par l’autre,Cet être aimantRetrouver le chemin du désir…L’autre qui fait violence par son égoïsme,son manque d’humanitéChaque atteinte à la présence, à la réponse, au partage, à la prise en compte, à a reconnaissance,Est une violence faiteLe cœur qui finit brutalement par se fermerLa trace de sa folie dans le regard de l’autreLe regard épuisé,…

  • J’ai été jeune prince déchuJ’ai été vieux mystique décharnéJ’ai été conquisJ’ai été défaitJ’ai soumisJ’ai saliJ’ai priéJ’ai crié sans réponseJ’ai vu les étoiles naîtreJ’ai vu les hommes passerLes femmes les pleurer amèrementLes enfants détourner le regard Mais je n’ai jamais été comme je suis avec toi, Mon amour !

  • Un tel homme ne se rencontre pas deux fois dans un siècle. Il y aura eu, dans ce siècle, Barack Obama. L’Amérique n’était pas prête pour cet homme. A peine élu, il a dû faire face à la plus forte obstruction du Congrès que les Etats-Unis aient connu. Quasiment tout ce que cet homme a…

  • J’ai nourri le poisson pour la dernière fois et lui ai demandé pardon… Depuis plusieurs années qu’il était là, dans ce petit bocal posé sur le bureau de sa chambre, elle n’y prêtait guère plus attention. Elle, jeune et belle adolescente, emportée dans une farandole de paillettes digitales, avait d’autres préoccupations que de s’occuper de…

  • Quelle si petite taillePour un si grand pouvoir ! Petit saboteur,Tu vis au creux de moiTu régalant de fleurs noiresEnfantées par des pluies acidesQue toi seul commandes. Petit saboteur,Tu es l’incarnation du besoin de conserver intactesLes mémoires de la perte et de l’offense.Est-ce ta supplique que j’ai cru recueillir ? « Si j’avais pu avoir…

  • Les aspérités tacites Qui me font revenir sur mes pas Lourdeur, Pesanteur des sens Flaques étalantes Où plonge la lumière.

  • Ce matin, en amenant ma petite fille à la halte-garderie, et parce qu’elle prenait son temps, folâtrant avec sa petite poussette, j’ai senti de la contrariété, puis de l’agacement, puis enfin de la colère m’envahir. Parce que j’étais pressé et que je sentais le moment arriver où elle ne voudrait plus lâcher sa poussette pour…

  • Écoutez cet enregistrement. […] C’est l’appel d’un béluga (une baleine blanche) appelée Noc. Le chant des Bélugas ne ressemble normalement pas à ça, bien au contraire. Les soigneurs de Noc pensent que ces sons bizarres représentent une tentative pour imiter les sons de la parole humaine. L’idée n’est pas farfelue. Les bélugas vocalisent tellement qu’ils…

  • « Is it okay if I totally trash your office? » It’s a question Elyn Saks once asked her doctor, and it wasn’t a joke. A legal scholar, in 2007 Saks came forward with her own story of schizophrenia, controlled by drugs and therapy but ever-present. In this powerful talk, she asks us to see people with…

  • J’ai aimé J’ai aimé la caresse du rivage,Le souffle fin des traces ondoyantes, J’ai aimé le toucher qui s’efface,L’allègement du monde sur mes épaules nues, J’ai aimé la discrète vibrationDu subtil accord,La tournoyance insouciante,Buée de mer,Foyer de collines,Impalpable tendresse des étoiles. J’ai aimé ce moment.

  • Et vous êtes passée, demoiselle inconnue, à deux doigts d’être nue, sous le lin qui dansait. Jacques Brel, La ville s’endormait Alors que je traversais le cimetière du Père Lachaise, cette jeune femme resplendissante, croisée fleur et lumière parmi les tombes effacées par le temps. C’est tout de même étonnant me suis-je fait la remarque…

  • Il faisait beau sur Uluru, ce matin-là.Il faisait beau et j’ai pleuré l’obscénité du peuple d’Occident.J’ai pleuré les voix fortes, les rires vulgaires et déplacés sur cette terre sacrée. Les objectifs fouillant l’espace, avides, et qui ne respectent pas. Les allées et venues incessantes des voitures, motos, 4×4 climatisés. Le bourdonnement continu des avions et…